Pommes de terre : les producteurs européens inquiets pour la fin de la récolte
À cause des intempéries qui ont touché la France et d’autres pays européens, le NEPG anticipe une part de volume non récoltable et des dégradations de la qualité.
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« Faisant suite aux importantes précipitations des dernières semaines, il reste encore beaucoup de pommes de terre à récolter », alerte le 24 novembre 2023 le NEPG. Le groupe des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen ne se prononce pas sur la quantité qui sera récoltée (pour le moment estimée à 22,2 millions de tonnes) mais considère qu’une « partie de la récolte est définitivement perdue ». En effet, 1,4 million de tonnes de pommes de terre sont encore dans les champs, à la date de diffusion du communiqué.
Problèmes de qualité
« Les mauvaises conditions météorologiques du mois d’octobre ont interrompu les activités de récolte après seulement trois semaines, souligne le NEPG. Le nord de la France, l’ouest de la Belgique et les régions côtières des Pays-Bas ont été les plus touchés. La plupart des surfaces restant à récolter se trouvent aux Pays-Bas (15 %) et en Belgique (11 %) », ajoute-t-il. Outre les volumes non récoltables, le groupe de producteurs s’inquiète des problèmes de qualité qui pourraient survenir sur les pommes de terre récoltées : « Certains contrats ne seront pas livrés », anticipe-t-il.
Des prix en hausse
« Les conditions de récolte difficiles influencent évidemment le marché libre […], nous nous trouvons maintenant dans une situation de disponibilité réduite », analyse le NEGP. Les cours sur le marché libre ont bondi en quelques semaines, passant de 8 à 20 euros le quintal. Même si une offre temporaire de lots humides peut être proposée, « il n’y a aucune raison pour que les prix baissent à long terme », continue d’alerter le NEPG, qui anticipe même des manques à long terme pour le printemps prochain. Le NEPG s’inquiète enfin de la moindre disponibilité des plants de pommes de terre, d’environ 20 % pour 2024.
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